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Delphine Gigoux-Martin, Elsa Mazeau, Antoine Walryck, Carolle Priem-Schutz,
Hideyo Kaneko, Laure Trouve, Lyse Fournier
Clignotement n°44
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Elsa
Gregory Crewdson a réalisé récemment cette
série à l’aube ou au crépuscule.
Cinecittà, une luciole
dans le cinéma : entre réalité et fiction ?
Clignotement n°45
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Elsa
Je pense aux paysages
romantiques d’Hubert Robert.
Clignotement n°46
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Elsa
L’improbable rencontre
d’une pyramide et de la Porta San Paolo, un clignotement temporel ?
Clignotement n°47
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Elsa
Jim Jarmush, Night on earth, séquence à Rome
Un taxi la nuit, une
luciole qui clignote à chaque nouveau passager ?
Clignotement n°48
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Delphine
Je pense à Piranèse, aux
gravures de Rome...dont cette même pyramide...
...et aux notes de M. Yourcenar...dans
“Carnets de notes de Mémoires d’Hadrien”
Gravure de Piranèse
Clignotement n°49
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Delphine
Extrait du “Carnets de
notes de Mémoires d’Hadrien”.
« Matins à la Villa Adriana ; innombrables soirs passés dans les petits
cafés qui bordent l’Olympéion ; va-et-vient incessant sur les mers grecques ;
routes d’Asie Mineure. Pour que je pusse utiliser ces souvenirs, qui sont
miens, il a fallu qu’ils devinssent aussi éloignés de moi que le IIe
siècle. »
et
“Vers 1941, j’avais découvert par hasard, chez un marchand de couleurs, à
New-York, 4 gravures de Piranèse, que G...et moi achetâmes. L’une d’elles, une
vue de la Villa d’Hadrien, qui m’était restée inconnue jusque là, figure la
chapelle de Canope, d’où furent tirés au XVIIe siècle l’Antinoüs de
style égyptien et les statues des prêtresses en basalte qu’on voit aujourd’hui
au Vatican. Structure ronde, éclatée comme un crâne, d’où de vagues broussailles
pendent comme des mèches de cheveux. Le génie presque médiumnique de Piranèse a
flairé là l’hallucination, les longues routines du souvenir, l’architecture
tragique d’un monde intérieur. Pendant plusieurs années, j’ai regardé cette
image presque tous les jours, sans donner une pensée à mon entreprise
d’autrefois, à laquelle je croyais avoir renoncé. Tels sont les curieux détours
de ce qu’on nomme l’oubli.”
Clignotement n°50
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Delphine
Les photos de Gregory
Crewdson, mises par Elsa, m’évoquent aussi les toiles de David, de Vien ou
Claude Gillot....Watteau
Serment des Horaces, David, 1784/85 huile sur toile (329,8x424,8cm), Louvre, Paris
Clignotement n°51
Observation du jeudi 9 juillet 2011 à 23h28 / Delphine
Le tombeau de maître André, Claude Gillot, 1716, huile sur toile (127x160cm), Louvre, Paris
Clignotement n°52
Observation du jeudi 27 juillet 2011
à 20h55 / Hideyo
Alberto Garutti, biennale d’Istanbul, 2001
Chaque fois
qu’un enfant naît dans l’une des maternités d’Istanbul, l’éclairage public
s’allume sur le pont. L’artiste associe ainsi des événements essentiels dans la
ville et dévoile les mouvements invisibles. II est à noter qu’il avait beaucoup
d’attentats terroristes en Turquie en ce moment-là, mais cela a diminué pendant
cette biennale. Le pont Bosphorus se trouve à la frontière entre l’Europe et
l’Asie.
Clignotement n°53
Observation du jeudi 31 juillet 2011
à 24h00 / Carolle
Planisferio Roma, Stalker, 1995
“En 1995, du
cinq au huit octobre, durant quatre jours et trois nuits les Stalker réalisent
Le Tour de Rome à travers les friches, les terrains vagues, les zones
interstitielles et abandonnées de la ville.”
“ Nous avons
voyagé à travers le passé et le futur de la ville, à travers ses souvenirs
oubliés et son devenir inconscient, sur créé par l’humain mais par-delà
sa volonté. Dans ce vide, nous identifions une géographie éphémère et
subjective, les propositions instantanées d’un monde en continuelle
transformation ; en fait nous avons créé un espace sans l’avoir planifié
ou construit, en le traversant simplement.”
Lorenzo
Romito
Clignotement n°54
Observation du jeudi 4 août 2011 à 1h12
/ Carolle
Lucioles lors d’une nuit
sans lune ?
Réponse :
Cellules fluorescentes observées au microscope
Clignotement n°55
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Delphine
Réponse à la question posée par
Carolle :
Des phosphènes.... lumières des yeux fermés...
Clignotement n°56
Observation du jeudi 9 août 2011 à
11h46 / Antoine
Hotaru No
Haka (Le tombeau des lucioles ), Isao
Takahata, 1988
1945, dans un Japon où le mot
d’ordre est la patrie, deux orphelins vont faire le choix de vivre hors
communauté.
Clignotement n°57
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Delphine
Je pense aussi au livre le lac de Kawabata, avec la chasse aux
lucioles...
Clignotement n°58
Observation du jeudi 9 août 2011 à
11h46 / Antoine
Je suis
tombé sur une luciole (un ver luisant) dans mon jardin, c’est la deuxième ce
mois ci alors que je ne me souviens pas en avoir vu ces dernières années. J’en
apercevais souvent quand j’étais plus jeune, surtout sur les cotes et dans les
dunes. Est-ce que j’ai perdu l’habitude des les voir, de les chercher ?
Clignotement n°59
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Delphine
Une luciole au Vatican...le groupe
du Laocoon, sculpture incontournable!
Clignotement n°60
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Laure
Le samedi, “un poème”.
Étincelle de la terre,
Tu vas sillonnant les vents,
De tes fils d’or tu brodes l’atmosphère.
Petit flambeaux des champs
Faisant la cour à mon soleil,
Tu es à toi-même l’aube et le couchant.
Tu vas sillonnant les vents,
De tes fils d’or tu brodes l’atmosphère.
Petit flambeaux des champs
Faisant la cour à mon soleil,
Tu es à toi-même l’aube et le couchant.
Clignotement n°61
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Carolle
Quelques événements qui me paraissent intéressants aux dates où nous sommes
à Rome :
grand festival des arts, orchestres, opéra, théâtre, danse de premier plan.
Sabliers (Clessidre): concert multimédia
20 october Teatro
Palladium
LES YEUX ET L'AME:
21/22 october Teatro Olimpico
Macro future
Pour moi, une déception, les dates ont failli coller pour voir Tomas
Saraceno.
25 Juin to 9 Octobre 2011
Tomas Saraceno: Dunes nuageux. Lorsque Friedman répond Bucky sur
Air-Port-Ville
Projet spécial que l'Argentin Tomas Saraceno artiste a conçu pour grande
salle Enel, développer son dialogue avec Yona Friedman et les théories de
Richard Buckminster Fuller.
Avec cette œuvre, l'artiste complètement re-MACRO espace, en le
transformant en un " City Airport ", comme si elle était" un
nuage de sable "qui peuvent féconder l'environnement, la vie sociale et
les esprits. Grâce à l'interaction
entre la plante - plus de 500 dodécaèdres composé de 18 km de canalisations
pour câbles électriques - et des images vidéo faite dans le paysage naturel
unique de Lençóis Maranhenses Park dans le nord du Brésil, transforme Saraceno
1200 mètres carrés d'espace d'exposition dans un extraordinaire univers
flottant et suspendu, où le visiteur peut mélanger avec de nouvelles formes et
images et de découvrir de nouvelles façons de vivre, voyager et communiquer.
25 Juin 30 Octobre 2011 to
Stocker Esther: destin commun
Nouvelle installation de Stocker Esther, produite en collaboration avec Art
Contemporain Oredaria. Avec «destin commun», Esther Stocker crée une structure
dense composé de signes de ruban noir, qui couvrent l'architecture et de
marquer les progrès des volumes. Encore une fois, le point de départ du travail
de l'artiste est une grille géométrique régulière, ce qui est ébranlé dans sa
précision par l'insertion des «erreurs» pour représenter les «dommages au
système." En traversant l'espace de la salle transformée, le spectateur
entre dans une dimension non plus pleinement reconnue, mais dans un espace où
ils sont des erreurs de donner les coordonnées et capter l'attention:
l'individu devient alors partie de cette imprécision, qui code pour un système
de règles pas défini, mais traversée par un cer
25 Juin 30 Octobre 2011 to
Riccardo De Marchi: le Forum romain
Dans un match entre l'ironie, la citation et l'écriture, Riccardo De Marchi
construit pour un hall d'exposition de la macro qui combine l'espace et le
travail de l'individu. Toujours intéressé à l'histoire comme un aperçu du
contenu, de la figuration et la méthode pour la réalité pénétrant, l'artiste
présente une série d'œuvres, y compris les pochettes d'albums, et agit
directement sur la surface de la perforation du musée du mur de la salle, qui
devient Par conséquent, comme les ouvrages en aluminium, en acier et en
plexiglas, une taille possible pour son écriture "martien". Choisir
le trou et le forage en tant que point de départ pour l'analyse des choses, et
le plaisir de «cartographier librement legs - de Fontana, et Pollock à
Derrida," De Marchi développer un langage incompréhensible, celle entre
les notes et le rythme d'une l'enregistrement de musique nouvelle, les espaces
de lumière et d'ombre, la présence et rien sur la surface du jeu, il offre au
public une nouvelle biographie et curieux.
25 Juin 30 Octobre 2011 to
Carlo Bernardini: L'angle de la vengeance
Pour l'aile historique de l'ascenseur arbres MACRO, Carlo Bernardini a créé
une installation, à différents niveaux, qui se compose de deux sculptures en
acier inoxydable, placé sur les coins des pièces, à partir de laquelle vous
développez une fibre optique, la conception spatiale. L'installation va
redessiner les volumes, littéralement sculpter l'obscurité de la chambre, donc
totalement changer la perception, et la reconfiguration de l'espace pour créer
une architecture totalement nouvelle de la lumière. La vraie question à
laquelle le travail Bernardini est en effet "l'espace", qui a formé
le support de la lumière, est dirigé par la main dans une "autre"
dimension: le lieu de pensée.
- MAXXI
Labyrinthe de lumière
La limite floue
25 Février 2011 to 2 Novembre est prolongée jusqu'au 8 Janvier 2012
Galerie 4
L'exposition est inspirée par la récente publication La limite floue. Art italien 1960-2010 , organisée par Gabriele Guercio et Anna
Mattirolo (Décembre 2010), qui vise à mettre en évidence la multiplicité des
voix et des points de vue qui caractérisent l'art italien de ces dernières
décennies et la «frontière floue" entre eux.
Une exposition sélection d'oeuvres de Sandro Chia, Francesco Clemente,
Enzo Cucchi, Nicola De Maria et Mimmo Paladino, Favaretto, Mario Airò,
Francesco Vezzoli, Alessandra Tesi, Eva Marisaldi, Margherita Manzelli,
Alexandre Pessoli , tous appartenant à la collection permanente du musée,
afin de fournir une lecture de l'art italien des trente dernières années
Clignotement n°62
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Carolle
La petite histoire scientifique des
lucioles : La bioluminescence des lucioles
Maints êtres vivants émettent de la
lumière. La luciole et son abdomen vert brillant sont bien connus de nos
jardins. Plus largement divers insectes, vers de terre, bactéries et champignons
se partagent cette étonnante faculté. Cependant, c’est dans les ténèbres des
fonds marins qu’il faut s’enfoncer pour observer l’étendue de la diversité des
espèces luminescentes.
La bioluminescence est évoquée pour
la première fois par Aristote (384-322 av. JC) qui l’observe sur des poissons
morts recouverts de bactéries luminescentes. Il la qualifie alors de lumière
froide après avoir constaté qu’elle ne dégageait pas de chaleur. Au début de
notre ère, Pline le jeune poursuit le travail d’observation initié par Aristote
et s’attache à décrire plusieurs organismes luminescents. Ce n’est qu’à la fin
du XVIIème siècle – après plus de mille ans ! – que certains savants
s’intéressent à la compréhension de ce phénomène et la preuve est faite que
l’oxygène est indispensable à la production lumineuse un siècle plus tard.
Enfin, Raphaël Dubois découvre en 1887 qu’une réaction chimique est à l’origine
de la bioluminescence : l’oxydation d’un composé baptisée luciférine par un
catalyseur nommé luciférase s’accompagne d’une émission lumineuse.
La luciférine est donc présente dans
la luciole.(j’aime cette idée)
Actu les chercheurs travaillent sur
une autre molécule bioluminescente extraite de méduse. C’est la green
fluorescent protein, la GFP.
La GFP n’a pas seulement fait rêver
les biologistes. La beauté de sa structure a inspiré le sculpteur suisse Julian
Voss-Andreae qui a créé une œuvre imposante en acier. Les animaux GFP ont
interpellé l’Américain Eduardo Kac qui se proclame "artiste
transgénique". Née en 2000, Alba est la première lapine possédant la GFP.
Exposé à la lumière bleue, elle s’illumine de vert. En créant Alba, Eduardo Kac
a souhaité étayer un débat sur les rapports entre science et art, et
s’interroger sur l’éthique des biotechnologies.
Clignotement n°63
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Carolle
Rome: histoires de clignotements
insolites:
Cadenas de l'amour depuis quelques
temps les jeunes romains amoureux ont pris l'habitude de mettre sur les
lampions de "Ponte Milvio" (pont romain du II siècle DC ) un cadenas
de l'amour et de jeter la clé dans le Tibre. Pour s'y rendre le bus 32 depuis
piazza Risorgimento
Les statues "qui parlent" : Pasquino, Madama Lucrezia, il Babuino... Quand les
papes étaient roi le peuple manifestait son mécontentement en mettant au cou
des statues citées des "pamphlets" sous forme de poésie. Vous en
trouvez encore quelques unes en ville. Vous trouvez ces statues à via del
Governo Vecchio (derrière piazza Navona) et à via de Babuino, vers place
d'Espagne).
L’histoire de Pasquino: Trouvée en 1501, la statue de Pasquin était en si
piteuse état qu’aucun collectionneur n’en voulut. Placée sur la Piazza
dell’Eszquilino, les habitants lui donnèrent le nom d’un sculpteur réputé pour
sa causticité. A la nuit tombée, les dissidents du régime venaient y accrocher
des billets fustigeant la politique ou dénonçant les mœurs. Le lendemain, les
Paquinades se répandaient et furent parfois source d’incidents diplomatiques.
Aujourd’hui encore, sur la piazza di Pasquino, cette statue continue à parler
par le biais de papiers collés sur son socle.
Les gardiennes du feu sacré
Les vestales entraient en fonction à l’âge de 10 ans et devaient rester
attachées à leur culte pour 30 ans. Elles étaient très sévèrement punies si
elles laissaient s’éteindre le feu, ce qui annonçait de grands malheurs pour
Rome.
En revanche, elles étaient affranchies de l’autorité paternelle et
prenaient place dans la tribune d’honneur pendant les spectacles. Elles
pouvaient aussi sauver un condamné à mort si elles le rencontraient le jour de
son procès.
Clignotement n°64
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Hideyo
La plupart des lucioles adultes ne
s'alimentent pas du tout.
Elles no boivent que de l’eau, bien
que les larves de lucioles soient prédatrices, se nourrissent d'autres
insectes, d'escargots, de lombrics, de limaces et de divers petits invertébrés.
Qu’est-ce que nous allons boire?
Et ce sera pour quoi?
Clignotement n°65
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Delphine
Nous pourrons peut-être boire toutes
ces eaux à l’atelier de Canova?
qques
infos...Dominique Jarrassé, historien de l’art, sera notre invité pour l’année
à venir, autour de notre projet à Rome, et voici ce qu’il nous propose :
-De placer
Rome au centre de la réflexion bien sûr et de la Villa Médicis en particulier.
-La question
du regard sur Rome et sur les Anciens aux XVIIIe et XIXe,
une approche de l'histoire de l'art par les artistes donc, qui sera mise en
parallèle avec notre problématique contemporaine (par ex: que veut dire pour un
artiste regarder d'autres artistes? Vous savez qu'au XVIIIe et encore longtemps
au XIXe, les artistes regardent les autres artistes dans une perspective de
transmission, dans une continuité revendiquée, quand depuis la
"modernité", on prône la rupture; mais la génération actuelle est-elle
toujours dans cette posture?
Clignotement n°66
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Delphine
vue du café-atelier de Canova, en
plein Rome
Clignotement n°67
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Lyse
Je propose la lecture de l’Eloge de
rien (dédié à personne) dont le nom de l’auteur est inconnu aux éditions Allia
Clignotement n°68
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Carolle
Lecture encore :
Textes d’Italo Calvino, Les villes
invisibles;
J’adore Italo Calvino,
d’autres livres me font penser aux lucioles :
- dans Marcovaldo ou les
saisons en ville (ch. 14, la lune et le GNAC, et un autre chapitre où le héros
se perd dans le brouillard et se retrouve dans un avion pour Bombay après
avoir suivi différentes pistes lumineuses).
- et aussi dans Palomar...
Clignotement n°69
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Laure
Éric Poitevin
Photographies
Expositions Grandes
Galeries
Du 23 septembre 2011 au
15 janvier 2012
L'Académie de France à Rome - Villa Médicis présente une exposition des
photographies d'Éric Poitevin. À partir des portraits en noir et blanc de la
série des Religieuses, réalisée à Rome au début des années 1990, lorsqu'Éric
Poitevin était pensionnaire, l'exposition se déploiera dans les grandes
galeries jusqu'à des œuvres récentes et inédites de format monumental,
représentant des paysages où le regard se perd, des corps humains et animaux où
la chair est mise en valeur sur des fonds monochromes.
Après Philippe Gronon
dans l'Atelier del Bosco en 2010, cette exposition est la deuxième opération
réalisée en partenariat avec FOTOGRAFIA 2011, Festival International de Rome.
Depuis une vingtaine d'années, Éric Poitevin, né en 1961, revisite à
travers la photographie les différents genres de l'histoire de l'art : paysage,
nature morte, portrait, nu. Il constitue ainsi des ensembles qu'il arrête et
reprend à son gré. Qu'il s'agisse d'êtres humains, d'animaux ou de végétaux,
l'artiste travaille selon une même démarche : dépouiller son sujet de tous ses
artifices. L'absence d'expression, le cadrage serré, la lumière diffuse, le
fond monochrome contribue à offrir un point de vue le plus neutre possible. Par
le choix de ses sujets (la forêt, l'animal, le corps dénudé), Éric Poitevin
joue avec notre imaginaire collectif (ses peurs, ses fascinations, ses désirs).
Horaires
10h45 - 13h00 | 14h00 -
19h00 [fermé le lundi] | nocturne le jeudi jusqu'à 21h00 | fermeture de la
caisse 30 minutes avant la fermeture de l'exposition.
Tarifs
Tarifs
Billet d'entrée à la
Villa Médicis [incluant la visite guidée des jardins et la visite libre de l'exposition]
: 9 € [plein tarif] | 7 € [tarif réduit].
Entrée de l'exposition : 6 € [plein tarif] | 4,50 € [tarif réduit] | 3 € [moins de 25 ans] | entrée gratuite pour les moins de 10 ans.
Accès
Entrée de l'exposition : 6 € [plein tarif] | 4,50 € [tarif réduit] | 3 € [moins de 25 ans] | entrée gratuite pour les moins de 10 ans.
Accès
Clignotement n°70
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Laure
Centrale Montemartini
Cet étonnant musée d’archéologie
a été construit dans une ancienne centrale thermique dans le quartier
d’Ostiense. Il accueille les acquisitions récentes du musée du Capitole. Des
statues antiques posées au milieu d’un décor des plus industriels : un
contraste absolument fascinant. Centrale Montemartini, Via Ostiense 106, ouvert
du mardi au dimanche de 9 h à 19 h.
Clignotement n°71
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Carolle
Les gravures de Piranèse
sur les prisons, les Prisons imaginaires; n’ont-elles pas inspirées Italo
Calvino dans la création de certaines villes dans Les villes invisibles ?
Clignotement n°72
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Hideyo
C’est le camp d’insectes
japonais traditionnel. On dit le cage (camp?) des lucioles( Hotaru-kago).
Ce qui m’intéresse,
c’est sa forme.
Elle ressemble au repas
principal de la larve de luciole japonais, “kawanina (Semisulcospira libertina)”.
Cette cage doit être
bien présente dans “le lac” de Kawabata.
Cette cage est en
paille.
Clignotement n°73
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Laure
La forme de tes camps
d’insectes japonais me fait penser aux œufs de requin dormeur à crête :
Clignotement n°74
Observation du jeudi 9 juillet 2011
à 23h28 / Carolle
Sur cette photo circum
polaire, les lucioles se superposent au filé d’étoiles. Crédit : Mike
Rosinski.