Clignotement n°23
Entretien avec Georges Didi-Huberman au café du Louvre à Tarbes, mercredi 16 février 2011, 20h17

(G.D.H) Qu'est-ce que vous me voulez ? Pourquoi est-ce que vous vous intéressez à ce livre ? C'est loin d'être mon meilleur livre ! Vous avez vraiment construit un projet de recherche à partir de lui ?
(C) C'est parti d'une blague entre nos 2 profs, ils ont lu votre livre, et se sont demandés :
- Tu les as vues toi ?
- Oui, à la Villa Médicis, mais au Bosco, non pas dans le bois de bambous qui a été rasé depuis.
- Moi aussi. Et si on partait à Rome à la recherche des lucioles avec des étudiants ?
Ils ne pensaient absolument pas qu'ils réussiraient à mener à bien ce projet un peu fou, mais si. C'était aussi une manière de ramener différemment le classique voyage d'étude à Rome dans l'École d'art.
(G.D.H) Oui enfin c'est pas la meilleure période pour les voir, c'est plutôt l'été.
(A) Bien sûr, mais on ne cherchera pas l'animal mais plutôt tout ce qui fait luciole à Rome. Surtout dans cette ville qui est si écrasante par son histoire de l'art.
(G.D.H) Je suis allé à Rome il y a longtemps vous savez, entre 1984 et 1986, je me souviens d'ailleurs d'un cinéma qui avait récupéré des sièges d'avions, vous voyez ? des vrais sièges d'avions. Vous pouviez voir des films pour un prix dérisoire, et, surtout, vous pouviez gagner de l'argent en regardant les films ! Parfois ils donnaient 200 lires, comme ça. Je sais pas s'il y a encore des endroits comme ça aujourd'hui.
Qu'est ce que je peux faire pour vous ?

(A) Nous aimerions vous poser des questions sur votre livre.
(G.D.H) Très bien, allons-y.

(E) Dans le titre Survivance des lucioles le mot survivance définit ce qui reste d’une chose disparue. Voir des lucioles aujourd'hui est-ce voir le passé, leur propre vestige, comme les étoiles qu’on voit avec un temps de retard ?
(G.D.H) Le mot survivance peut avoir deux sens, un par exemple dans l'histoire du Titanic où il reste des survivants, là il s’agit de survie. L'autre signification, celle qui m'intéresse, est l'idée des lucioles qui vivent en souterrain, qui serait en "sousvivance".
(E) En dormance ?
(G.D.H) Oui, en "dormance", comme le dit Jean-Christophe Bailly. Le terme survivance est plus approfondi dans mon livre sur Warburg, L'image survivante. Vous auriez plutôt dû lire ce livre, c'est mon vrai livre sur la survivance.

(C) Vous dites à propos de l'horizon que c'est une attente, une ouverture infinie ou une limite absolue. Pourquoi ne s'arrêter que sur une vision idéaliste, absolue de l'horizon ? toujours "vers l'infini et l'au-delà" ?
(G.D.H) Vous n'êtes pas d'accord hein?
(C) Non
(GDH) Et bien je pense que vous avez raison. Je pense que l'horizon est ce qu'il y a de plus faible dans mon livre. Vous n'êtes pas la seule à m'avoir fait cette remarque, mais voilà, il a fallu que je sacrifie l'horizon en l'opposant à l'image pour mener à bien ma réflexion. Mais je suis d'accord, c'est réducteur.
(C) On pourrait d'ailleurs presque considérer le camps de Sangatte comme un horizon
(G.D.H) Oui avec le travail, l'Angleterre inatteignables
(C) L'Angleterre et le travail toujours fuyants, et Sangatte lui-même comme horizon, limite, une attente qu'il faut fuir. Coincé dans l'horizon. C'est pas très idéaliste pour le coup, juste réaliste, et intéressant je crois.

(A) Vous faites une séparation très nette entre les grandes lumières et les petites lumières, dans mon travail je m'intéresse par exemple aux sitcoms, aux masses télévisuelles, est-ce qu'on ne peut pas aussi s'intéresser aux grandes lumières ?
(G.D.H) Qu'est-ce qui vous intéresse dans les grandes lumières ? Vous voulez participer à Qui veut gagner des millions ?
(A) Non, je prends ces exemples comme je pourrais prendre la vitrine d'H&M ou la vitrine du café, mais est-ce que leur présence ne permet pas d'aller chercher les petites lumières ?
(G.D.H) Je ne comprends pas votre question, il faudrait que vous trouviez un exemple.
Je ne sais pas si c'est ce que vous voulez dire, mais par exemple mon amie me parle tout le temps de Michael Jackson. Elle est fascinée par lui, elle me montre tout le temps des choses. Et c'est vrai qu'il est incroyable, c'est un danseur fabuleux, et pourtant il est sous les projecteurs.
(E) Je pense qu’elle veut dire : est-ce que ce n'est pas au final "un mal pour un bien" ? Le fait que les lucioles soient fragiles, ténues, presque disparues n'est-il pas une condition obligatoire pour que nous restions attentifs ?
(G.D.H) Oui certainement.

(G.D.H à M) Et vous ?
(M) J’aimerais savoir si vous pensez qu'être une luciole c'est forcément avoir une position critique, comme l'exemple que vous prenez de Laura Waddington ?
(G.D.H) Vous devriez vraiment contacter Laura, c'est une fille géniale, très accessible. Elle vit à Bruxelles, ou un peu partout, elle voyage beaucoup. Je ne la connais pas très bien mais allez sur son site internet, envoyez-lui un message. Pour revenir à votre question, être une luciole c'est former une résistance, c'est une critique mais ce n'est pas forcément une critique négative ou une dénonciation.
Hier il y avait un Télérama sur une table là où j'étais, dedans il y avait un article sur le fameux livre de PPDA à propos d’Ernest Hemingway qui serait un plagiat d'un autre livre sur Hemingway. L'article est long, et qu'est-ce qu'il font ? Ils ne parlent que de PPDA. Pas un mot sur cet homme inconnu qui a été plagié, ils disent non à PPDA, mais ne disent pas oui à cet homme, il ne lui rendent pas sa dignité. Ils sont nuls.
C'est pour cette raison que je suis parti d'Agamben, parce que je suis en désaccord avec lui, il dit beaucoup ce qu'il n'aime pas, mais on ne sait pas ce qu'il aime. Deleuze c'est tout le contraire, on sait très bien ce qu'il aime. Il y a le oui de Deleuze.
Cherchez ce que vous aimez. Quand vous serez à Rome, cherchez ce que vous aimez.
(E) Est-ce que Pasolini a la même attitude qu'Agamben ?
(G.D.H) Non, Pasolini on sait ce qu'il aime, il aime Ninetto.

(C) Vous parlez des lucioles comme résistance, résistance contre le pouvoir, petites lumières contre grandes lumières, mais jamais vous ne parlez de la luciole comme résistance contre elles-même. Vous auriez pu par exemple parler des fous, de l'humain qui résiste à lui-même, je dis ceci aussi parce que vous évoquez Deleuze et Guattari.
(G.D.H) Vous ne pouvez pas demander à un écrivain d'écrire ce qu'il n'a pas écrit.
(C) Ce n’est pas une demande d'exhaustivité, c'est juste que j'ai attendu tout le long du livre que ça arrive, et non.
(G.D.H) Je comprends ce que vous voulez dire, mais c'est un livre rapide, j'ai suivi le chemin de ma réflexion. J'ai écrit un livre à propos de la folie, Invention de l'hystérie.

(C) Agamben vous en veut ? Vous avez été dur avec lui.
(G.D.H) Vous trouvez ?
(C) Oui, parfois j'ai eu l'impression que vous forciez un peu le trait pour servir votre réflexion.
(G.D.H) Je lui ai envoyé mon manuscrit dès que je l'ai terminé, chose que je ne fais jamais. Je lui ai dit "Voilà, dis-moi s'il y a des choses qui te dérangent", il ne m'a jamais répondu. Il m'en a voulu pendant 1 an, et puis il a recommencé à m'envoyer ses livres, avec des mots très gentils, maintenant tout va bien. Avec Agamben nous avons lu les mêmes choses, nous sommes toujours d'accord. On parle beaucoup, on s'écrit beaucoup, on s'aime beaucoup.

(C) Là encore une autre chose que j'ai attendu : Vous parlez de mémoire, de survivance, de disparition, de surgissement et d'apparition, mais jamais vous ne parlez de l'oubli. Pourtant vous citez Blanchot, et surtout Nietzsche qui est très clair à ce sujet. Est-ce que si les lucioles réapparaissent ce n'est justement pas parce que nous les avons oubliées ? N'est-ce pas une condition nécessaire ?
(G.D.H) J'ai une très mauvaise mémoire. Lorsque je travaille j'écris toujours beaucoup, je fais des fiches, parce que justement j'oublie toujours tout au fur et à mesure. Je n'aime pas la mémoire, le "devoir de mémoire" dont on nous parle tout le temps aujourd'hui. Ce dont je parle aussi dans Images malgré tout. Mais nous sommes d'accord ?
(C) Oui, je ne parle pas non plus des traumatismes qui nous font oublier des choses, je parle de l'oubli comme faculté, de travailler justement son oubli au lieu de travailler sa mémoire, parce que je crois que c'est ce qui nous permet parfois de découvrir quelque chose une deuxième fois, mais nouvelle.
(G.D.H) Voir aussi ce que nous oublions ?
(C) Non ce que j'oublie je m'en fiche.
(G.D.H) Vous vous en fichez ?
(C) Oui enfin non, mais ce qui m'intéresse c'est comment ça me revient, le chemin, pas la chose elle-même. L'expérience.
(G.D.H) Oui c'est pas “oh je me souviens quand j'étais petit”, ça c'est pas très intéressant. Par exemple, je n'aime pas comment Derrida parle de la mémoire, parce qu'il parle du souvenir. De quelque chose de très personnel, très centré sur lui-même. D'ailleurs Benjamin est le seul à pouvoir écrire des textes très biographiques sans que ça devienne affecté, je me demande à quoi ça tient.
(C) Peut-être est-ce à cause du contexte, ça a forcément eu une influence, il ne peut pas s'en tenir à la "petite histoire".
(G.D.H) Voilà, pas la petite histoire.

(G.D.H) Vous partez combien de temps ?
(E) Dix jours.
(G.D.H) Dix jours c'est très court. Pour observer il faut passer du temps au même endroit, aller dans le même café tous les jours. Quand j’étais à Rome, j'allais au marché, et au bout d'un certain temps j'ai découvert des personnes que je n'aurais pas pu voir si j'étais resté moins longtemps. Je ne sais pas comment vous allez faire.

(G.D.H) Vous savez quelles lucioles il y a à Rome ? Les chats, les yeux des chats. Il y en a partout. Et vous savez qui aimait les chats ? Chris Marker.

(G.D.H) Il y a un livre des Frères Goncourt que vous devriez lire, c'est Madame Gervaisais. C'est l'histoire d'une femme qui a un enfant malade, ou débile je sais plus. Bref elle part à Rome avec lui, et là elle devient complètement mystique. Elle va dans les églises pour prier, et elle devient fascinée par les scintillements, par la lumière qui se reflète sur les statues dans les églises. Il y a de magnifiques, longues descriptions de ces lueurs.
(Ch) Les statues sont nommées ?
(G.D.H) Oui oui. Lisez ce livre.





Clignotement n°25
Observation du 18 février à 14h08


Apparition à la bibliothèque Gilles Deleuze du n°108 des Cahiers du MNAM qui contient l’article de Georges Didi Huberman “Pasolini ou la recherche des peuples perdus” pp. 96 - 103




Clignotement n°26
Observations du 19 février à 10h59 et 12:30



Deux photos dont j’ignore tout - l’auteur, l’époque, le lieu ... mais elles me font penser, je ne sais pas pourquoi - par quelque chose d’inattendu de l’ordre de la pensée qu’elles engagent dans le procédé photographique peut-être ? - à nos lucioles. La deuxième appartient peut-être à l’artiste contemporain Giasco Bertoli (dont vous connaissez probablement le très beau journal Roses tatouées)








Clignotement n°27
Observation du 22 février à 8h05


Là ou le coucou
A disparu
Il y a une île

Admirez bien la lune
Avant qu’on coupe les roseaux
De la rivière

Matsuo Bashô, Cent cinq Haïkaï, traduit du japonais par Koumaki Muraoka et Four El-Etr. Éd. La Délirante, 1979, Paris.




Clignotement n°28
Observation du 23 février à 0h38

Comme une luciole de temps à autre dans les livres de certains (Mascolo, Laporte, Lacoue-Labarthe, …)
cette réflexion bien connue d’Hölderlin:

“La psyché entre amis, la naissance de la pensée dans la conversation et la correspondance est nécessaire aux artistes. autrement, nous n’avons pas de pensée pour nous mêmes...” (traduction de Laporte)

“La vie de l’esprit entre amis, la pensée qui se forme dans l’échange de parole, par écrit ou de vive voix, sont nécessaires à ceux qui cherchent. Hors cela, nous sommes pour nous-mêmes sans pensée...”
(ainsi elle figure en exergue à À la recherche d’un communisme de pensée, de Dionys Mascolo, Fourbis 1993)




Clignotement n°29
Observation du 27 février à 14h21

Rencontre au Kunsthistorisches, mercredi 23 février :



Canaletto, Old University square in Vienna, Austria, 115, 5 x 1555 cm, 1758-1761


Dans l’ombre qui découpe la partie gauche du tableau, de légères touches de blanc signalent les passants. Il faut s’approcher de très prés pour distinguer ces petites lumières.



Clignotement n°30 Observation du 2 mars 2011

“Che Fare ? Arte Povera” au Lentos Museum, Linz.

Giovanni Anselmo, Interférence sur la gravitation universelle, 1969.


“Il retarde le coucher du soleil par sa seule volonté, marchant vers l'ouest de toute sa vitesse et photographiant tous les vingt pas le soleil au dessus de l’horizon, comme immobile. Tache désespérée, aussi absurde.”



Clignotement n° 31
Observation du 2 mars 2011

“ Le point est qu’une société de consommateurs n’est aucunement capable de savoir prendre en souci un monde et des choses qui appartiennent exclusivement à l’espace de l’apparition au monde, parce que son attitude centrale par rapport à tout objet, l’attitude de la consommation, implique la ruine de tout ce à quoi elle touche. ”
Hanna Arendt, La crise de la culture,
p. 270, Éd Folio essais, 2009



Remarque au clignotement n°31

© Luigi Ghirri




Clignotement n° 32
Observation du 11 mars 2011


Contexte : 77 millions d’euros éliminés entre avant-hier après-midi et hier matin dans les financements - déjà moindres par rapport aux autres pays européens - accordés aux organismes culturels en Italie par décision irrévocable du Ministère de l’économie l’annoncant à celui de la culture. Dans ce cadre parution de cet article (parmi d’autres) , intéressant car il concerne l’un de nos partenaires possibles : Cinecittà Luce désormais menacé de fermeture.


3 millions d’images de la mémoire italienne dans le seul archive photographique, un siècle de cinéma italien pour ce qui est du cinéma. Parmi les premières déclarations arrivées à la presse brille celle du producteur Amedeo Pagani (Altman, Angelopoulos, Bechis, Kitano, Kar Wai, Manchevski, Ullman parmi les metteurs en scène qu’il a produit) : "La sola intenzione di attentare all'esistenza di Cinecittà Luce è in sé un atto barbarico. [...] E' come se si decidessse di chiudere le Poste Italiane, le Ferrovie Italiane, gli Aeroporti Italiani. "
[ N.B. Amedeo Pagani, aussi bien que l’ancien directeur de l’institution Bruno Torri restent des contacts probablement joignables si vous le souhaitez, le deuxième reste un des invités de notre projet, pour le premier il faudrait juste préparer et demander un rendez-vous au cas où vous soyez intéréssés]


Remarque au clignotement n°32

Le 12 Mars le maestro Muti dirige le Nabucco de Verdi et se rend protagoniste en accordant un bis d’un geste politique extraordinaire.



Clignotement n ° 33

Observation du lundi 14 mars 2011 à 12h48


J’ai reçu le DVD de Fitoussi, “les jours où je n’existe pas” Ça vous dit une projection à l’école pour que le plus grand nombre puisse en profiter ?


Clignotement n°34

Observation du dimanche 20 mars 2011 à 15h27


XXVII

la nudité est [émet] sa propre clarté. Un
corps se fait transparent.

Ceinture de Vénus.

XLI

la nudité contient sa propre lumière
Emmanuel Hocquard, Méditations photographiques sur l’idée simple de nudité, P.O.L, Paris, 2009



Clignotement n ° 35
Observation du lundi 28 mars 2011 à 01h48



Jean Sabrier, Constellation - 1990

Boite à lumière et lentilles incorporées dans une housse “Underwood” - 24 x 36 x 30 cm Vue stéréoscopique : 384 trous d’épingles sur une feuille de papier noir contrecollé sur aluminium




Clignotement n° 36
Observation du samedi 2 avril 2011 à 10h52

Commençons à connaître nos interlocuteurs romains. Nous venons d’avoir la confirmation que Marcello Smarrelli, fraîchement nommé curateur des prochaines expositions d’art contemporain de la Villa Médicis, mais que nous avions contacté en tant que directeur de la FONDAZIONE PASTIFICIO CERERE pourra nous accompagner à la découverte de la fondation, du quartier de San Lorenzo et qu’il sera à votre disposition plus en général pour vos projets in situ et vous donner des conseils sur des découvertes à faire à Rome.


Clignotement n° 37

Observation du mardi 5 avril 2011 à 09h52


Georges Didi Huberman Séminaire des Lucioles


Clignotement n° 38

Observation du jeudi 7 avril 2011 à 09h46


Bruno Munari, Nella notte buia, Corraini editore


Clignotement n ° 39

Observation du dimanche 10 avril 2011 à 23h30

PAUL CELAN LABBRA, TESSUTI TUMEFATTI della Notte-Tu

Sguardi da curve ripide giungono rampicando,
costituiscono la commessura,
si aggraffano qui saldamente-;
divieti di accesso, pedaggio in nero.

Dovrebbero esserci lucciole, ancora.


Clignotement n ° 40

Observation du lundi 18 avril 2011 à 18:46





Virginie Le Touze, Obsession Lucioles, 2009, installation, Nice

Sous forme d’écosystème favorable à la vie des lucioles, de culture hors-sol, en plein air, Virginie Le Touze réalise Obsession Lucioles pour l’installer dans un local désaffecté au cœur du Vieux-Nice. Le jour, l’installation se présente comme une prairie domestique avec ses habitants, escargots, limaces, chenilles, papillons, fourmis ; le soir on peut y contempler le spectacle magique de la prolifération lumineuse de lucioles ps. J’ai découvert dans le site Documents d’artiste cette pièce fascinante, et aussi un projet duquel pour le moment je ne sais rien, appelé LUCIOLES et initié par Monsieur Gonçalo Appelton Figueira avec le soutien de la Villa Arson. Le projet aurait eu lieu au Portugal. Philippe connais tu à tout hasard cette artiste ou sais tu qui pourrait la connaître chez Documents d’artistes? Il serait chouette de rentrer en contact avec elle et avec ces mystérieux portugais, non? J’ai trouvé une adresse email sur le net de M. Gonçalo, je vais essayer un coup à surprise , je le joins à notre document et je lui ouvre l’accès, voyons ce qui se passe...



Clignotement n° 41
Observation du lundi 23 avril 2011 à 20h37





Clignotement n° 42
Observation du mardi 26 avril 2011 à 8h02



Agence UapS

Clignotement n° 43
Observation du mardi 26 avril 2011 à 11h43

“[...] il est arrivé cent fois, dans cent batailles ou génocides, que des hommes aient couru ne fût-ce que trois seconde _ une éternité pour qui les regardait_ quand leur tête avait déjà été tranchée.” DIDI HUBERMAN G., Phasmes. Essais sur l'apparition, Paris, Minuit 1998, p. 26, l. 13 à l.15