Mardi 10 mai



Arrivée à Rome de la première equipe de recherche de l'ESA des Pyrénées, composée par Cindy Coutant, Manon Didierjean, Elise Fahey, Audey Lefebvre et Léa Meriem Saadane. Réunion programmatique avec les enseignants Philippe Fangeaux et Federico Nicolao qui dirigent l'équipe.

© Villa Medici http://www.villamedici.it


Rencontre à la Villa Médicis avec Evelyne Rollet, responsable des pensionnaires, Michelina Terreri, responsable de la coordination des activités culturelles et de la communication et Ludovica Solari responsable de la presse et de la communication de l'Academie de France.

Balthus, Michelina


Lecture collective dans les jardins de l'Académie de France à Rome de l’entrée Luciole du livre de Jean Christophe Bailly Le propre du langage. Voyages au pays des noms communs.














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Visite à la basilique de Santa Maria del Popolo

 Crucifixion de Saint Pierre, Le Caravage, 1600


Assomption de la Vierge, Carrache, 1600


La Conversion de Saint Paul, Le Caravage, 1600

Les experts formulent l'hypothèse que pour peindre ses tableaux Michelangelo Merisi dit le Caravage s'immergeait dans une obscurité quasi totale et brossait ses images grâce à un mélange de blanc de céruse et d’éléments chimiques et de minéraux visibles dans le noir.
Nombre de chercheurs ont émis l’hypothèse qu’il utilisa une poudre photoluminescente faite de lucioles concassées, souvent utilisée à l’époque pour les effets spéciaux au théâtre.


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Promenade dans la Via Margutta, une petite ruelle du centre de Rome dans le rion Campo Marzio, connue comme le coin des étrangers, en contrebas du mont Pincio, aujourd'hui lieu de galeries d'art et boutiques de luxe mais jadis siège des écuries de la ville et de tous les ateliers des artisans.
Célèbre après le film Vacances Romaines, passèrent par ici Jean Cocteau, Djagilev ou Picasso, y résidèrent Fellini et Giulietta Masina, Anna Magnani, Guido Ceronetti, Piero Chiara, Achille Perilli, Carla Accardi, Afro, Renato Guttuso, Mario Mafai, Giorgio De Chirico et bien d'autres.
Certains imaginent que son nom prend origine d'une goutte de mer ("Maris gutta").



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Dîner


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Promenade à la fontaine de Trevi (le célèbre set de La dolce vita de Federico Fellini mais aussi bien d'une des scènes de Nocturnes pour le roi de Rome de Jean-Charles Fitoussi).


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Rencontre avec Jean Charles Fitoussi.

Né à Tours le 1 juin 1970, Jean Charles Fitoussi tourne son premier film en 16mm, Aura été, en 1994 et son second D'ici là l'annèe suivante à Rome. Assistant de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet de 1996 à 2007, il tourne un film documentaire sur leur méthode de travail, Sicilia si gira ! en 2001.
Son premier long métrage, Les jours où je n'existe pas sorti en 2003, explorant à sa manière les sentiers du cinéma fantastique, remporte un succès critique ainsi que le Grand Prix du Festival de Belfort et celui du Meilleur long métrage "Cinemavvenire" au Festival de Turin.
Le Dieu Saturne, moyen métrage, est ensuite réalisé dans le cadre d'une série commandée par la chaîne de télévision Arte puis présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes en 2004.
Il devient pensionnaire de la Villa Médicis en 2005 et y réalise Nocturnes pour le roi de Rome, premier film entièrement tourné avec une caméra de téléphone portable, qui est sélectionné au Festival de Cannes à la Semaine internationale de la critique en 2006.

En 2008 il réalise à Kyoto, en résidence à la Villa Kujoyama, pour la deuxième fois avec une caméra de téléphone mobile, un ensemble de miniatures regroupées sous le titre Temps japonais, dont certaines composent sous ce même titre un film à durée et “géométrie variable” au gré des projections.
Son dernier film, Je ne suis pas morte, a été présenté en 2008 au Festival de Locarno et primé à Mar del Plata et Belfort.
L’ensemble de ses films s’inscrit dans une série intitulée Le château de Hasard.

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Projection de Nocturnes pour le roi de Rome